mardi 13 avril 2010

Michel Sarkodou enfin de retour sur scène !

Après de longues années d'absence, Michel Sarkodou remonte sur scène pour la plus grande joie de son public.

Connu pour son sens de la formule et ses textes sardoniques qui disent tout haut ce que tout le monde pense tout bas, Michel Sarkodou a réservé à "France-Foire" l'exclusivité de l'interview de son grand retour.

"J'ai ressenti le besoin de me tenir à l'écart du monde ces derniers temps, dans ma maison de Miami, avec ma femme et mon pognon; je sais que ces années de silence de ma part sont une épreuve pour mon public, mais je crois que c'est un passage nécessaire, pour lui comme pour moi. Quoi qu'il arrive, je suis toujours dans les parages... Je n'ai qu'un coup de fil à passer pour être invité chez Michel Bunker en prime-time : nous autres, les Michel, on tient la boutique depuis 40 ans et ça, le public le sait : on est in-vi-rables."

C'est à l'occasion de cette nouvelle tournée qu'est ressorti en édition Digipack Collector un des grands tubes de Michel : "Le Lac des Connards". "C'est une chanson qui n'y va pas de main morte avec tous les connards qui encombrent les guichets des Caisses d'Allocations Familiales, L'ANPE, l'Education Nationale, le Trésor Public, la RATP, la SNCF, ou les PTT. Suivez mon regard..." ajoute Michel, avec le sourire sibyllin de ceux à qui on ne la fait pas.

"Cette chanson m'est venue comme ça d'un coup un beau jour de 1978. C'était sous Giscard, et je me souviens qu'il y avait déjà pas mal de choses qui n'allaient pas dans ce pays. La preuve : trois ans plus tard, une horde socialo-communiste hirsute prenait les commandes du vaisseau "France". Les forces vives de notre pays étaient contraintes d'émigrer en Suisse ou au Lichtenstein pour échapper au lynchage fiscal de ces enragés de marxistes-léninistes qui faisaient bloc autour de François Mitterrand..."

"Eh oui, au risque de déplaire, je l'avoue : j'ai toujours préféré Saint-Jean Cap-Ferrat à Jean Ferrat, que voulez-vous..." commente Michel avec un clin d'œil débonnaire.

"La France était en danger, et comme souvent durant plusieurs septennats, j'ai été parmi les premiers à tirer la sonnette d'alarme, avec quelques autres artistes et intellectuels de droite comme Line Peugeot, Mirabelle Mathieu, Guirlandux, Stéphane Collabo, ou Claude François-François, qui n'étaient pas encore morts à l'époque".

"Depuis leur disparition, je me sens un peu comme le dernier des Mohicans dans ce pays", poursuit Michel, un brin d'émotion dans la voix. Mais heureusement je me suis découvert un fils spirituel en la personne de Florent Pagagné, un garçon bourré de talent - et contraint à l'exil, comme moi. J'aime sa liberté de penser par et pour lui-même. J'aime son courage, car il n'a pas peur de dire ses quatre vérités à ce pays...même à 10.000 kilomètres de Châtellerault."

"La France a besoin de ses vigies, de ses guetteurs. Je répondrai toujours : "présent", conclut sobrement Michel Sarkodou.

Alors salut l'artiste, et bonne route. Continue à nous faire réfléchir sur nous-mêmes. Nous en avons plus que jamais besoin.

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