mercredi 15 septembre 2010

Stringasse, pour nous les tasses.

Autrefois apanage des partouzeuses des Yvelines et du Cap d’Agde ou des tapineuses du bois de Boulogne, connu aux USA sous le nom de thong, au Brésil sous celui – pour le moins évocateur de « fil dental » ou encore au Québec en tant que « coupe-crotte », le string fait désormais partie du paysage vestimentaire français, comme les vestes de treillis incrustées de strass ou les tee-shirts Hello Kitty taille XS pour adulescentes salariées d’agences de pub.

Cette odoriférante ficelle culière doit une bonne partie son succès aux émissions de « téléréalité » qui peuplent nos écrans depuis 10 bonnes années. Et on peut, sans crainte de se tromper, affirmer qu’elle en est même la base scénaristique, le « fil rouge » en quelque sorte - et sans mauvais jeu de mots.

Le string est le complément idéal du pubis rasé et des jeans-taille-basse-délavés–troués-avec inscriptions-débiles-à-190 euros.

Si le string pouvait parler, il s’exprimerait vraisemblablement en SMS et nous dirait sans doute quelque chose comme «kikou-prout-prout-lol ».

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