lundi 18 mars 2013

Caisse, ski, pou, riz et seau, vé ! La moure !

Salut Daniel Balavoine ! Bon OK, je sais, t’es mort et tout, et c’est horrible ;

J’ignore si tu recevras ce courriel là où tu es maintenant (je t’imagine : perché sur un nuage, à poil avec un luth, des ailes dans le dos et une plume dans le cul) mais je voulais revenir brièvement sur ce passage de « Mon fils, ma bataille » qui doit être une des deux, trois chansons « Golden Eighties-Chouchou-Coup de cœur» de Chérie FM, puisque voilà maintenant TRENTE-TROIS LONGUES ANNÉES qu’ils la diffusent TROIS PUTAINS DE FOIS PAR JOUR ;

Enfin bon, passons.

Quand tu lances de ta voix fluette de falsetto en surcharge pondérale :

« Oh j’vais tout casser-é-é-é
Si vous touchez-é-é-é
Au fruit de mes entrailles »

il me vient à l’esprit ce commentaire :

Lorsque que tu parles du «fruit de tes entrailles », je suppute que tu cherches à souligner par la force de l’hyperbole la charge émotionnelle - bien légitime - communément éprouvée par tout père lors d’une rupture conjugale et de la possible perte de la garde de l’enfant - ici en l’occurrence, un petit garçon qui a bien besoin de son papa, tout autant que son papa a besoin de lui.

Mais, comment te dire ? Cette citation à peine masquée du « Je vous salue Marie » me gêne aux entournures ;

En effet, si je comprends bien que le petit Jésus, comme la plupart des enfants qui naissent chaque jour sur Terre depuis les temps immémoriaux, soit sorti des entrailles d’une femme – fût-elle restée, dans l'imaginaire populaire, réputée, par je-ne-sais quel tour de passe-passe démiurgique, à la fois pucelle ET primipare…

…eh bien JE peine À ME FIGURER quel fruit peut bien sortir des entrailles d’un homme.

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