vendredi 29 août 2014

[Atelier d'écriture Francis Quinzulla, Paris, 2014-08-29_22:00 GMT]





Mais vous, qui abondez au tronc de l'UMP,
Sarkozistes enflammés et autres affidés,
Souffrez qu'ici je couche cette brassée de stances
Par laquelle j'entends vous étriller d'importance.


Je veux que vous sachiez, militants UMP,
Que rien chez vous ne m'est tout à fait étranger :
Je veux que vous sachiez, arrogantes rombières,
Minets en mocassins et pulls Abercrombie,
Pubardes et bloggeuses-mode, pharmaciennes en Mini,
Que je lis tout en vous comme dans un livre ouvert.


Je connais trop vos tics et vos petites âmes,
Vos névroses misanthropes, votre conscience de classe,
Votre haine de l'état et de l'impôt infâme,
Vos sorties poujadistes, votre humour dégueulasse.


Parangons de vertu, courageux travailleurs,
C'est ainsi qu'ici-bas vous aimez tant vous voir;
Ténors de l'UMP, vous n'êtes qu'imposteurs,
Importuns margoulins et prévaricateurs !
Vos prébendes indues, vos mensonges à tiroirs
Vous eussent coûté la tête, du temps de la Terreur.

Lecteur ! Sache de ces fâcheux te prémunir !
Si tu ne veux finir abusé par ces sbires :
Tondu comme un mouton - ou pigeon coprophage :
Fuis l'UMP comme hier on fuyait la rage !

[à suivre]


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