Autrefois apanage des partouzeuses des Yvelines et du Cap d’Agde ou des tapineuses du bois de Boulogne, connu aux USA sous le nom de thong, au Brésil sous celui – pour le moins évocateur de « fil dental » ou encore au Québec en tant que « coupe-crotte », le string fait désormais partie du paysage vestimentaire français, comme les vestes de treillis incrustées de strass ou les tee-shirts Hello Kitty taille XS pour adulescentes salariées d’agences de pub.
Cette odoriférante ficelle culière doit une bonne partie son succès aux émissions de « téléréalité » qui peuplent nos écrans depuis 10 bonnes années. Et on peut, sans crainte de se tromper, affirmer qu’elle en est même la base scénaristique, le « fil rouge » en quelque sorte - et sans mauvais jeu de mots.
Le string est le complément idéal du pubis rasé et des jeans-taille-basse-délavés–troués-avec inscriptions-débiles-à-190 euros.
Si le string pouvait parler, il s’exprimerait vraisemblablement en SMS et nous dirait sans doute quelque chose comme «kikou-prout-prout-lol ».
mercredi 15 septembre 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire