vendredi 1 avril 2022

AND AILLE DJEUSTE GOWOUIDE MA PINSSAVELO

Ce matin j'ai sauté à bord de ma DeLorean turbo-diesel GTX et je me suis rendu en 1977 (pourquoi ai-je choisi cette année-là ?)

On était pile-poil le 1er avril, comme ici et maintenant.

J'ai allumé l'autoradio Blaupunkt PO/GO made in West Germany, et sur RTL ils passaient la chanson d'un jeune auteur-compositeur-interprète qui m'a immédiatement emballé, un peu on emballe comme une tranche de cabillaud dans une page du quotidien "L'Aurore".

J'ai foncé chez Prisunic pour me procurer le 45 tours vinyle que vous voyez en pièce jointe à ce bélino.

Au moment de payer, la caissière syndiquée CGT m'a dit d'un air entendu :

"Ah bah vous allez voir, ça va se vendre à des 900.000.000 francs TTC ce truc-là, on prend les paris ?"
(Je crois que cette brave femme, probablement peu instruite, confondait les unités, un peu comme Henri Krasucki les millions et les milliards, bon bref c'est un tantinet ballot pour une caissière).

En gros cette chanson parle d'un p'tit gars né au milieu d'un champ de chicons en Picardie, qui perd tout suite à une dette de jeu faramineuse contractée auprès d'amis de la haute société et s'en retourne vivre seul à Amiens avec sa mère - qui est aussi sa sœur et sa femme.

Mais pas de bol ! Il n'y a plus de super dans la Simca 1000 et il est obligé de se taper 50 kilomètres à pied jusqu'à la prochaine station-service FINA.

Avec son bidon, d'où le titre.

BONNE ÉCOUTE A TOUS, comme on dit au Canard Enchainé !